4 mai 2022 Les 4 conseils vers le succès

Temps de lecture - 12 minutes

Les 4 conseils vers le succès de Nicolas Duvernois et Pierre-Alexandre Corriveau-Larochelle

Mis à jour le 10 août 2023

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Les 4 conseils vers le succès de Nicolas Duvernois et Pier-Alexandre Corriveau-Larochelle

Le Congrès Événements Attractions Québec, tenu les 9 et 10 novembre 2021, a réuni sur scène Nicolas Duvernois, fondateur de Duvernois Esprits Créatifs, et Pier-Alexandre Corriveau-Larochelle, directeur des finances et des opérations de l’entreprise. Ensemble, ils ont présenté la conférence « Entrepreneur X Professionnel : quand la collaboration mène au succès! »

Duvernois Esprits Créatifs : au-delà d’un concept, un ADN

Personne ne se réveille un matin et décide d’innover! Innover, c’est un état d’esprit. Chez Esprits Créatifs, ça fait partie de notre ADN.
- Nicolas Duvernois.

Quand la pandémie a pris le pas sur tout le reste, les idées n’ont pas arrêté d’affluer chez Nicolas Duvernois, mais elles étaient parfois biaisées par la situation. Il n’a toutefois pas attendu pour prendre plusieurs décisions qui lui ont permis de traverser cette crise. L’une d’elles était sa collaboration avec Pier-Alexandre Corriveau-Larochelle, qui, même s’il était jusqu’alors satisfait dans son rôle de comptable, n’était pas contre un nouveau défi.

Pour résumer, Nicolas, c’est le cœur, et Pier-Alexandre, la raison. Quand l’un imagine et parfois divague, l’autre calme, prend du recul et pose les bonnes questions. Ce curieux mais parfait mélange brosse le portrait d’une collaboration qui mène au succès. Pour vous, Événements Attractions Québec (ÉAQ) a fait l’exercice d’extraire les principales idées entendues lors de cette rencontre.

Savoir s’entourer

Nicolas Duvernois pendant la conférence

J’ai la manie de m’entourer de gens qui n’osent pas me défier.
- Nicolas Duvernois

En tant qu’entrepreneur, il est parfois difficile de démêler les bonnes idées de celles qui ne mènent nulle part, d’où l’importance de savoir s’entourer. « Je ne voulais pas monter une entreprise où j’étais le dictateur, mais le capitaine », raconte Nicolas, qui a voulu bâtir un cadre pour son entreprise en invitant un expert des finances à se joindre à son nouveau comité de direction. Mais les préjugés ont la peau dure et les gens des finances n’y font pas exception. « Il va me dire non », admet-il avoir pensé. Pour autant, une fois que le comité est formé par des personnes expertes dans leur domaine, il est inconcevable de ne pas les écouter et prendre leur avis en considération.

Pour eux, il n’est pas question de mettre un frein à toutes les idées et de dire non à tout prix, mais bien de « prendre des décisions qui sont gagnantes pour les deux parties », complète Pier-Alexandre. « Je veux travailler ensemble pour l’accompagner », ajoute-t-il. Et les effets se sont rapidement fait ressentir : la structure financière, loin de ramener sur terre le créatif – et ici leader – Nicolas, lui donne plutôt des ailes. Cette nouvelle gouvernance a rendu l’organisation plus solide et plus réactive. « Ce ne sont pas les plus grands qui mangent les plus petits, mais les plus rapides qui mangent les plus lents », enchaîne Nicolas.

Avoir les moyens de ses ambitions

Pier-Alexandre Corriveau-Larochelle pendant la conférence

Au début, on avait comme slogan de faire beaucoup avec peu, et j’ai essayé de transitionner vers “ayons les moyens de nos ambitions”.
- Pier-Alexandre Corriveau-Larochelle

Beaucoup de gens partagent cette vision de faire beaucoup avec peu, de maximiser et de capitaliser sur ses atouts. Pour le duo, cette façon de prendre les choses à contre-pied vient d’une volonté de trouver un équilibre pour non seulement soutenir la croissance de l’organisation, mais aussi, pour aller plus loin encore, faire en sorte que cette croissance soit saine.

L’argent, c’est le nerf de la guerre, et beaucoup de gens, si ce n’est pas tous, ne jurent que par le budget. Mais, au final, « le budget, c’est une photo à un instant T avec des hypothèses », illustre Pier-Alexandre. Il faut assimiler que « la première année va forcément coûter plus cher, car il s’agit d’un investissement », complète-t-il. D’ailleurs, le mot « investissement » est important, car il sous-entend la rentabilité qui s’ensuit. Au-delà du budget, l’engagement et le fait de s’y tenir sont des richesses qui ne se monnaient pas, mais qui devraient être mises de l’avant. Et si après tout ça, on craint encore de se lancer, rien n’empêche de procéder par étape et de découper le projet par phases. Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques, car l’échec n’est qu’une étape vers le succès. 

Gérer le changement et innover, mais surtout, être curieux

Tu innoves quand tu n’as pas le choix, quand tu as le dos au mur, les pieds dans le vide. Alors que si innover était un état d’esprit, tu le ferais en permanence.
- Nicolas Duvernois

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Finalement, Nicolas résume en disant que « le cerveau est la machine la plus complexe de l’humanité, nourrissez-là! » Et pour Pier-Alexandre, « être curieux, c’est aussi aller chercher de l’aide ». Après tout, les plateformes sociales donnent accès à de nombreux professionnels qui, si on se donnait la peine de les contacter, seraient plus que ravis d’accorder de leur temps pour prêter main-forte.

Se préparer et prendre des risques

Vue de la scène : Denis Brisebois, Nicolas Duvernois, Pier-Alexandre Corriveau-Larochelle

En affaires, il faut avoir un coup d’avance et en savoir plus que l’autre.
- Nicolas Duvernois et Pier-Alexandre Corriveau-Larochelle

Le duo est unanime : c’est indéniable et incontournable que pour présenter un projet ou une idée à quelqu’un, il faut être prêt! S’entraîner avec quelqu’un d’autre au préalable a son utilité, mais surtout, il faut connaître son auditoire et adapter son discours. « Souvent, l’erreur est de pitcher pour soi, montrer ce qu’on trouve de bien, alors que c’est la personne en face qu’il faut convaincre », remarque Nicolas. « Il faut anticiper les questions », ajoute Pier-Alexandre. Il faut donc connaître la réalité de la personne à laquelle on s’adresse. « Tu n’es pas obligé d’accepter le non comme un point final », rappelle Nicolas. Selon lui, rien n’empêche de prendre le temps de réfléchir et de revenir plus tard avec une autre proposition ou solution.

Nicolas conclut sur ses expériences et sur la valeur des échecs.

 

Un grand merci à Nicolas Duvernois et Pier-Alexandre Corriveau-Larochelle d’avoir partagé leur expérience avec les participants du Congrès ÉAQ 2021!

Écrit par Événements Attractions Québec

ÉAQ, plus grand regroupement de festivals, événements et attractions touristiques au Québec, un réseau de plus de 500 membres, est une marque conjointe qui regroupe Festivals et Événements Québec et la Société des Attractions Touristiques du Québec, deux organismes à but non lucratif respectivement fondés en 1976 et 1992.

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