5 juin 2025 Portrait : Annick Provencher, 25 ans chez ÉAQ

Avant de se joindre à Événements Attractions Québec (alors SATQ), Annick a travaillé plusieurs années pour le magazine Enfants Québec, où elle contribuait à la publication d’un guide des 500 sorties estivales. En sollicitant des entreprises touristiques pour de la publicité, un même nom revenait systématiquement : le Guide des vacances au Québec. Intriguée par cette référence incontournable dans l’industrie, et déjà passionnée par le tourisme, elle décide de faire parvenir son CV à l’organisation.

À l’époque, aucun poste n’était ouvert, mais l’intérêt était là. Deux semaines après une entrevue, elle se joignait officiellement à l’équipe de la SATQ (Société des attractions touristiques du Québec) pour s’occuper des ventes du Guide de l’organisateur, volet activités de groupe.

Lors d’un congé de maternité, elle s’était interrogée sur l’accessibilité des activités pour les familles. Membre de comités de parents à la garderie, elle remarque un manque d’offres pertinentes. SATQ lui propose donc de développer un projet similaire – une opportunité qu’elle accepte avec enthousiasme.

Un peu plus tard, elle est appelée à prendre la route pour faire la promotion des Passeports Soleil, les débuts d’un système de forfaitisation. Elle soutient alors l’équipe dans les régions les plus prometteuses en matière de développement touristique. Puis, en 2007, SATQ fait l’acquisition de QuebecVacances.com, marquant un tournant vers le numérique.

À l’époque, Annick croyait y rester cinq ans tout au plus… et pourtant, 25 ans plus tard, elle est toujours là, aujourd’hui à titre de directrice de comptes senior – Ventes et marketing.

Quel est le projet le plus mémorable de ta carrière chez ÉAQ?

Le partenariat avec le groupe PBQ, les anciens propriétaires de QuebecVacances.com, qui a mené à la création d’émissions de télévision. On partait sur la route avec leur représentante pour vendre aux attractions touristiques la possibilité d’apparaître dans l’émission Sans détour, produite par TVA.

Ce projet a vraiment donné un nouvel élan à SATQ, en termes de visibilité. Et personnellement, ça m’a permis de sortir de ma zone de confort. Je craignais de finir par me lasser en faisant toujours la même chose, alors vendre de la télé – un univers que je ne connaissais pas – a été super stimulant.

L’autre moment marquant, c’est quand on a acquis QuebecVacances.com. C’était un vrai virage numérique pour nous.

Quel est ton plus beau souvenir d’équipe?

Les parties de Noël chez l’ancien DG! On avait l’air d’une colonie de vacances. Il y avait toujours une thématique, des jeux… on avait tellement de plaisir! C’est un beau souvenir de cohésion et de rires partagés.

Qu’est-ce que tu aimes le plus chez ÉAQ et qui t’a fait rester 25 ans?

C’est la culture de gestion participative. Le fait de faire partie d’une équipe qui valorise les idées, qui sollicite l’avis des employé(e)s. Je trouve ça très motivant. Ça évite la routine, ça renouvelle sans cesse l’intérêt pour le travail.

Quand François-G. Chevrier est arrivé au poste de directeur général, il a insufflé un nouveau souffle à l’organisation. On a pris un virage numérique, on a réaffirmé notre positionnement comme association. Ça m’a vraiment donné envie de continuer, de voir où ça allait nous mener.

Honnêtement, je suis pas mal sur mon X. Travailler n’est pas une corvée pour moi. J’aime ce que je fais.

Y-a-t-il une anecdote que tu aimerais partager?

Lorsque j’ai été embauchée, j’étais supposée travailler du bureau seulement, Après 3 mois, j’ai commencé à travailler sur la route afin de rencontrer nos clients. Puisque je possédais une voiture de location avec peu de kilométrage inclus, je devais trouver un plan B. J’ai donc acheté une deuxième voiture pour faire de la route! Et pour ceux qui s’en souvienne, c’était une belle Bettle blanche!

Qu’est-ce que tu aimerais développer à l’avenir?

Continuer à bâtir sur ce qu’on a amorcé avec nos campagnes saisonnières. Quand je suis arrivée, on ne couvrait que l’été et l’hiver. Aujourd’hui, on a ajouté l’automne en 2019, le printemps il y a deux ans, et même de petites campagnes ponctuelles, comme celles des marchés de Noël.

L’idée, c’est d’avoir des offres à proposer à l’année. Et ça fonctionne! De plus en plus de client(e)s réservent sur plusieurs saisons. Certain(e)s achètent même des campagnes annuelles. Ça leur permet de réserver leurs dates, surtout que nos espaces sont limités.

C’est cette continuité-là que j’aimerais développer encore plus.